ASTRAL SILENCE
Sagittarius A*
CD Digipack
Transcendance
2019
ASTRAL SILENCE, qui fut originellement un one-man project, devient à proprement parler un "supergroupe" dont le line up, sur ce troisième album, se compose non seulement de membres du fameux combo suisse BORGNE (Black Metal), mais aussi de ces autres formations helvétiques -et non des moindres- que sont MORDOR (Funeral Doom/Dark Metal) et DARKSPACE (Cosmic Black Metal), auxquels se joignent de surcroit des protagonistes de VINTERRIKET (Dark Ambient allemand établi en Suisse) et d'IMBER LUMINIS (Post-Black Metal dépressif et atmosphérique, Belgique). Autant de références de choix pour un casting fort prometteur... Et pour un résultat qui s'avère, ma foi, tout à fait à la hauteur de ce que l'on pouvait en attendre.
Ainsi que le suggèrent très explicitement le nom même du projet, le titre de l'opus (Sagittarius A* n'est est autre que le nom du mystérieux trou noir supermassif occupant le centre de notre galaxie) et le visuel de la pochette, l'auditeur de cette oeuvre sonore se retrouve, de la première à la dernière note, totalement immergé dans l'inconnu, littéralement happé par un monde angoissant et dépourvu de toute trace d'humanité. Ce monde délirant et cauchemardesque, c'est celui qu'induit un concept entièrement fondé sur l'univers glacé des immensités galactiques, sur les mystères insondables d'astres prodigieusement lointains, et sur la noirceur terrifiante des abysses interstellaires, dont les obscurs tréfonds recèlent tant d'abominations cachées et d'horreurs indicibles. Infime grain de poussière perdu dans cet espace infini, notre misérable planète n'est en définitive que bien peu de chose. Et la véritable Transcendance, aussi inconcevable soit-elle à nos yeux d'insignifiantes créatures terrestres, pourrait fort bien se trouver ailleurs...
Entre Funeral Doom, Doom-Death et Black Metal cosmique, ASTRAL SILENCE nous emporte, nous plonge inexorablement au fin fond de ces inquiétantes profondeurs galactiques.
Sur des rythmiques martelées, lancinantes et pachydermiques, sur fond d'ambiances symphoniques grandioses, d'atmosphères dantesques, sombrement menaçantes, et de vocaux alternant entre grondements gutturaux, vociférations démoniaques et psalmodies irréelles, la puissante musique de cet album a véritablement quelque chose d'hypnotique, et même d'inexorablement envoûtant dans la ténébreuse démence qu'elle distille.
J'ai personnellement toujours eu un sérieux penchant pour ce type de Metal sombre atmosphérique, et les fantasmagories spatiales constituent en outre une approche à laquelle je suis généralement plutôt réceptif. En tant que grand adorateur de MORDOR, indéniablement conquis par DARKSPACE et appréciant aussi beaucoup les formations dont sont issus ses autres acteurs, il était somme toute quasi-inévitable qu'un tel projet me séduise. Si tel est aussi votre propre cas, alors ne passez surtout pas à côté de ce joyau noir. Et s'il vous procure de semblables sensations, alors sans doute comprendrez-vous très vite la raison de ma si généreuse notation.
Hans Cany
Ainsi que le suggèrent très explicitement le nom même du projet, le titre de l'opus (Sagittarius A* n'est est autre que le nom du mystérieux trou noir supermassif occupant le centre de notre galaxie) et le visuel de la pochette, l'auditeur de cette oeuvre sonore se retrouve, de la première à la dernière note, totalement immergé dans l'inconnu, littéralement happé par un monde angoissant et dépourvu de toute trace d'humanité. Ce monde délirant et cauchemardesque, c'est celui qu'induit un concept entièrement fondé sur l'univers glacé des immensités galactiques, sur les mystères insondables d'astres prodigieusement lointains, et sur la noirceur terrifiante des abysses interstellaires, dont les obscurs tréfonds recèlent tant d'abominations cachées et d'horreurs indicibles. Infime grain de poussière perdu dans cet espace infini, notre misérable planète n'est en définitive que bien peu de chose. Et la véritable Transcendance, aussi inconcevable soit-elle à nos yeux d'insignifiantes créatures terrestres, pourrait fort bien se trouver ailleurs...
Entre Funeral Doom, Doom-Death et Black Metal cosmique, ASTRAL SILENCE nous emporte, nous plonge inexorablement au fin fond de ces inquiétantes profondeurs galactiques.
Sur des rythmiques martelées, lancinantes et pachydermiques, sur fond d'ambiances symphoniques grandioses, d'atmosphères dantesques, sombrement menaçantes, et de vocaux alternant entre grondements gutturaux, vociférations démoniaques et psalmodies irréelles, la puissante musique de cet album a véritablement quelque chose d'hypnotique, et même d'inexorablement envoûtant dans la ténébreuse démence qu'elle distille.
J'ai personnellement toujours eu un sérieux penchant pour ce type de Metal sombre atmosphérique, et les fantasmagories spatiales constituent en outre une approche à laquelle je suis généralement plutôt réceptif. En tant que grand adorateur de MORDOR, indéniablement conquis par DARKSPACE et appréciant aussi beaucoup les formations dont sont issus ses autres acteurs, il était somme toute quasi-inévitable qu'un tel projet me séduise. Si tel est aussi votre propre cas, alors ne passez surtout pas à côté de ce joyau noir. Et s'il vous procure de semblables sensations, alors sans doute comprendrez-vous très vite la raison de ma si généreuse notation.
Hans Cany
NOTE : 9,5/10
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ASTRAL SILENCE
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ASTRAL SILENCE
Bandcamp
astralsilence.bandcamp.com
www.facebook.com/Astral-Silence-official-798577730263553
TRANSCENDANCE
Website
www.transcendance-bm.com
Bandcamp
transcendance-bm.bandcamp.com
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TRACKLIST
1. achernaR
2. canopuS
3. siriuS
4. alphA pavoniS
Durée : 41mn 20s
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