dimanche 21 juin 2020

dimanche 5 avril 2020

MONUMENTUM DAMNATI : Melodic Doom-Death Metal



[ENGLISH BELOW]


MONUMENTUM DAMNATI est un mystérieux groupe international jouant un Doom-Death Metal mélodique comprenant du clavier, que je pourrais comparer à du CREMATORY, par exemple et entre autres. Leur premier album In the Tomb of a Forgotten King a été coproduit par GrimmDistribution (Ukraine), The End Of Time Records (Irlande) et More Hate Productions (Russie), et peut être commandé via les URL mentionnées ci-dessous, tant aux formats physique que numérique.

MONUMENTUM DAMNATI are a mysterious international band that play melodic Doom-Death Metal featuring keyboard, that I could compare to CREMATORY, for instance and amongst others. Their debut album In the Tomb of a Forgotten King has been co-released on CD by GrimmDistribution (Ukraine), The End Of Time Records (Ireland) and More Hate Productions (Russia), and can be ordered via the below mentioned URLs, both in physical and digital formats.


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Physical CD + digital album
available from GrimmDistribution's
Bandcamp page :
grimmdistribution.bandcamp.com

mardi 24 mars 2020

AKERIUS : Dungeon Synth & Medieval Dark Ambient


[ENGLISH BELOW]


Basé sur la lointaine Île de La Réunion, mais mené par une personne originaire d'Occitanie, AKERIUS est un projet solo qui joue du Dungeon Synth et du Dark Ambient d'excellente facture. Il nous présente maintenant son dernier travail en date Where Mystery Dwells (Là ou réside le Mystère), un album qui comprend 7 titres instrumentaux d'atmosphères profondes, envoûtantes, majestueuses et hypnotiques, tout spécialement dédiées à la cité médiévale de Carcassonne, ainsi que le suggère le superbe artwork. Pour le moment, il s'agit uniquement d'un album numérique. Mais si vous faites un label et êtes intéressés par sa réalisation dans un format physique (CD, vinyl ou même cassette), n'hésitez pas à prendre contact avec lui. Je pense que ce travail de qualité mériterait vraiment une telle consécration. Ecoutez, et vous verrez...



Based on the faraway Reunion Island (near Madagascar, in the Indian Ocean), but led by a person who is originally from Occitania (Southern France), AKERIUS is a one-man project that plays  Dungeon Synth and Dark Ambient at their best. He now presents his latest work Where Mystery Dwells, an album which features 7 instrumental tracks of deep, haunting, majestic and mesmerizing atmospheres, especially dedicated to the medieval city of Carcassonne (South of France), as suggested by its awesome artwork. So far, this is a digital-only release. But if you run a label and are interersted in releasing it in physical format (CD, vinyl or even tape), feel free to get in touch with him. I think this quality work would really deserve such a consecration. Listen to it, and you shall see...
 


 

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BANDCAMP


AKERIUS - Where Mystery Dwells


FACEBOOK


www.facebook.com/Akerius.dungeon


YOUTUBE CHANNEL




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Album teaser



Spectral beauty
(taken from the album "Where mystery dwells")

samedi 29 février 2020

ENOID - Livssyklus & Dodssyklus [CHRONIQUE]

ENOID
Livssyklus & Dodssyklus

CD

Coproduction
GrimmDistribution / Final Gate Records
2017

Style : Raw Black Metal
Origine : Suisse



Belle sortie que cette compilation regroupant sur un seul CD - pressé à 500 exemplaires - les deux premiers albums de ce ténébreux  projet helvétique. Si vous ne le savez pas encore, l'âme damnée qui se dissimule derrière ENOID n'est autre que celle qui s'incarne également en BORGNE, à savoir le sieur Bornyhake, passé maître ès arts noirs et dont la renommée en la matière n'est d'ores et déjà plus à faire. Seulement, si BORGNE officie dans le registre d'un Black Metal plutôt atmosphérique et enrichi de sonorités industrielles, ENOID se singularise quant à lui par une approche musicale sensiblement différente. Cette approche enoidienne, c'est celle d'un  Black froid, brut et brutal qui, sur fond de riffs agressifs et de blast-beats supersoniques, suinte littéralement la mort, la crasse, la pourriture, la décomposition et la haine...

Livssyklus et Dodssyklus, initialement sortis en 2006 et 2007, étaient d'une telle homogénéité stylistique et conceptuelle qu'il apparaissait en fait tout naturel de les réunir en un seul album longue durée. C'est donc là une excellente initiative de la part des Ukrainiens de GrimmDistribution, filiale du label russe Satanath Records, que de nous les faire (re)découvrir ainsi compilés, en reprenant à l'identique l'intégralité des deux disques. Le style est globalement agressif à base de guitare saturée et de vocaux distordus qui nous assènent des paroles en français aux formes, aux fonds  et aux formulations sinistres, ne lésinant pas sur le macabre ni sur la glauquerie la plus sordide. On remarquera aussi particulièrement la cadence ultra-rapide des percussions, qui en sont pourtant bel et bien de "vraies" et non le travail d'une boîte à rythmes, comme on pourrait être tenté de le croire de prime abord. Et cela rend d'ailleurs la performance d'autant plus remarquable ! Mais malgré toute cette brutalité et ce côté "raw", ENOID parvient à créer des ambiances véritablement sombres et d'une rare intensité. De par sa musique aux arpèges tout aussi lugubres qu'inquiétants, bien sûr. Mais aussi de par ses vocaux. Et ses paroles.

jeudi 13 février 2020

INHIBITIONS - With The Fullmoon Above My Head [CHRONIQUE]

INHIBITIONS
With The Fullmoon Above My Head

CD

Coproduction
Satanath Records / More Hate Productions
2019


Genre : Black Metal
Origine : Grèce



Mais qu'est-il donc arrivé aux Hellènes d'INHIBITIONS ?
Faisant suite à La Danse Macabre, joyau noir de Black Metal symphonique qui m'avait tant plu que je n'avais pu qu'en rédiger une chronique dithyrambique (voir ici), les voici qui nous reviennent de manière pour le moins inattendue, par le biais d'un troisième album qui n'a plus que fort peu à voir avec son excellent prédécesseur...

Exit les atmosphères délicieusement fantasmagoriques et les ambiances sombrement oniriques qui caractérisaient tout particulièrement ce dernier, exit même carrément le clavier et toute note synthétique - ou presque. Virage à 180 degrés pour le groupe, qui a semble-t-il opté pour une réorientation totale de son style musical, même s'il demeure ancré dans la grande famille du Black Metal. Fini le Black sympho, et place à un style à la fois plus classique et plus brutal - tout en restant relativement mélodique - ,  qui lorgne allègrement vers celui de la scène scandinave des années 90.

mercredi 12 février 2020

WITCHER - A gyertyák csonkig égnek [CHRONIQUE]

WITCHER
A gyertyák csonkig égnek
CD
Filosofem Records
2019


Style : Atmospheric Black metal
Origine : Hongrie

C'est avec grand plaisir et une fierté non dissimulée que je me vois aujourd'hui amené à chroniquer le dernier album en date du duo hongrois WITCHER. Fierté d'avoir été spontanément contacté en ce sens par Roland, l'un de ses protagonistes, et plaisir d'autant plus fort que j'avais précédemment fait l'acquisition de trois de leurs précédentes réalisations que j'avais déjà beaucoup appréciées, en l'occurrence le split album avec leur compatriote du one-man band VRAG sorti en 2012, Boszorkánytánc / Witchdance sorti en 2013 (réédition CD de la démo du même titre originellement sortie en 2011), ainsi que Csendes Domb, leur album de 2015. Autant le dire d'emblée, WITCHER n'est donc pas pour moi une découverte, mais compte bel et bien au nombre des formations actuelles qui auront le plus retenu mon attention ces dernières années. Je vais toutefois m'efforcer de vous présenter ce nouvel opus de manière concise, afin que vous puissiez vous en faire une idée aussi proche que possible de la réalité.

WITCHER
nous délivre donc ici cinq pistes d'un Black Metal atmosphérique à tendance symphonique faisant la part belle au clavier, illustré par des vocaux black psalmodiant des paroles en magyar. Le côté mélodieux,  sombrement majestueux et profondément mélancolique sur des rythmes plutôt lents et solennels, se voit presque tout au long de l'album souligné par d'entêtantes notes façon piano qui contribuent à imprégner l'ensemble d'une forte charge émotionnelle. Les ambiances ainsi rendues, souvent quasi-hymniques, sont particulièrement intenses. Et si l'on ajoute à tout ceci un indéniable feeling épique et grandiose, nimbé d'une dimension fantasmagorique aux accents wagnériens,  il est bien difficile de ne pas évoquer SUMMONING, tant le rapprochement s'impose inexorablement à l'esprit. Venant du grand fan du fameux combo autrichien que je suis, les membres de WITCHER peuvent être assurés du caractère tout aussi flatteur que sincère de la comparaison.


dimanche 26 janvier 2020

STIGMATA - Dust, Nothingness And Light [CHRONIQUE]

STIGMATA
Dust, Nothingness and Light
CD Digipack
Autoproduction
2019

Style : Darkwave / Electro-Industrial
Origine : France

A peine plus d'un an après la sortie du prometteur Dark One (voir chronique ici même), le one-man band de David Aboucaya revient déjà à la charge avec ce second opus longue durée. Et si celui-ci s'inscrit indéniablement dans la continuité directe de son prédécesseur, c'est-à-dire dans la veine d'une Darkwave classieuse et plutôt atmosphérique, il s'en distingue toutefois par son côté plus énergique et ses compos plus accrocheuses, mais aussi et surtout par ses sonorités Electro-industrielles nettement plus appuyées. On pensera par exemple à FRONT LINE ASSEMBLY ou à THE NEON JUDGEMENT, même si STIGMATA, à la différence de ces deux grands noms, garde dans son style un petit je ne sais quoi de plus gothique qui y ajoute tout son charme, de même qu'une certaine touche de singularité. Sans doute est-ce en partie dû aux accents profonds et langoureux de la voix de David qui, sur une tonalité plutôt grave, s'avère fort plaisante et tout particulièrement adaptée à ce style musical.

Cette tendance Electro-Indus se révèle dès le très efficace morceau d'ouverture Erase , auquel s'enchaîne l'excellente chanson-titre Dust, Nothingness and Light, qui pour sa part s'inscrit dans une veine Darkwave plus traditionnelle. Sorte de single servant de carte de visite à l'album, celle-ci a d'ailleurs fait l'objet d'un clip vidéo. On se laissera ensuite bercer par la doucereuse et lancinante magie de Winter for a Lifetime, avant de retrouver des sons plus électroniques, plus incisifs mais mâtinés d'atmosphères assombries sur les neuf pistes suivantes. On en retiendra tout spécialement les remarquables Carnage et Nobody Knows, de même que le dynamique Out of Control, autre point fort du disque.

dimanche 12 janvier 2020

FROM THE VASTLAND - Daevayasna [CHRONIQUE]

FROM THE VASTLAND
Daevayasna

CD

Coproduction
Satanath Rds / The Eastern Front
2018

 Style : Black Metal
Origine : Iran / Norvège



FROM THE VASTLAND
est un groupe qui sort d'ores et déjà de l'ordinaire de par la seule origine de son membre fondateur : Sina Winter est en effet Iranien,
chose peu courante dans le milieu du Metal extrême en général, et à fortiori dans celui du Black Metal.
 
Tout commença donc en Iran, où il lança en l'an 2003 son premier projet SORG INNKALLELSE
. Il réalisa sous ce nom pas moins de 10 albums jusqu'en 2008, date à laquelle il fut obligé de mettre un terme à l'aventure sous la pression menaçante des autorités locales... Qu'à cela ne tienne, il prit le risque de braver l'interdiction larvée moins de deux ans plus tard en créant FROM THE VASTLAND, one-man band alors confiné dans une quasi-clandestinité sous la dictature des mollahs. En 2012, Sina fut contacté par le réalisateur du film documentaire Blackhearts, dans lequel il apparait, et en 2013, l'obtention d'un visa d'une semaine lui permit de se rendre en Norvège pour se produire dans le cadre du festival de Metal Inferno. Il dut ensuite revenir au pays, en dépit du risque accru de représailles dû à sa participation au film, aux concerts et à l'attention que lui avaient accordé les médias occidentaux.

En janvier 2014, une nouvelle opportunité inespérée de retourner en Norvège se présenta à lui. Il la saisit alors, et fit le choix... de ne plus rentrer dans son pays d'origine (comme ça se comprend...) ! Après deux premiers albums sortis respectivement en 2011 et 2013 alors qu'il vivait encore en Iran, une nouvelle phase d'existence commençait donc pour le projet dorénavant basé à Trondheim, inaugurée par la sortie du troisième album Temple of Daevas en octobre 2014, suivi de l'excellent Chamrosh en septembre 2016. Avec ce dernier s'ouvrait
encore une ère nouvelle, Sina ayant su s'entourer d'autres membres talentueux et expérimentés. Et non des moindres, puisque ceux-ci, Tjalve (basse) et Spekte (batterie), ont également officié au sein de formations aussi prestigieuses que GORGOROTH, ZYKLON, MORBID ANGEL, 1349, MYRKSKOG, HORIZON ABLAZE et autre PANTHEON. De projet solo, FROM THE VASTLAND devenait donc dès lors un groupe à part entière. 

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